Dimanche 27 septembre
Nous prenons le petit déjeuner tous ensemble et la dame nous tamponne nos credential. On mange dans la cuisine que sont mari avait fabriqué de ces mains car il était ébéniste. En souvenir de lui et selon son souhait cette dame loue des chambres pour les pèlerins.
Journée pleines de surprises, de montées aussi. J'ai vu un groupe de 40 vautours sur une carcasse de moutons, toujours de beaux paysages, des rencontres.
Au début de la montée, au loin Nicole et Raynald se font apercevoir (en tout petit sur la photo du dessus) et décide de prendre une variante par la départementale. C'est pas évident car au pays basque il y a peu de signalisation et pas de noms rués ni de numéros. C'est bien ca incite a se perdre ☺
Ici il y a de sortes de gros tas de fumier un peu partout. Ils y font pousser des citrouilles et cucurbitacées.
Une expérience très intéressante avec 4 moutons qui ont surgi de nul part.
A mon arrivée une trentaine de vautours ont décollé créant une petite colonie dans le ciel. Une autre dizaine reste sur la carcasse de mouton. Tout au long du chemin les vautours sont omniprésent. Souvent l'odeur de la mort se fait sentir sans prévenir. C'est une odeur très particulière.
Après la grosse montée je demande de l'eau chez un habitant qui me fait goûter au chorizo. Du vrai chorizo....!! C'est bon.
Sur la route je m'intéresse au structuré des différentes roches. Ardoise, sable compressé, on voit bien comment ca se forme et se déforme grâce a l'eau qui est chassé.
Le GR78 se termine pour laissé place au GR65, un des plus emprunté.
Arrivée a Saint Jean le Vieux avec visite d'une église toujours avec ses balustrade a deux étages.
En tout petit dans la photo, un convoi d'anciennes voitures de courses
Fin du GR78.
Arrivée a Saint Jean Pied de Port par la départementale que j'ai emprunté le jour d'avant en stop. Puis petite route et arrivée a la rue de la citadelle qui est la rue du pèlerin par excellence. Depuis une semaine je marche, tout au plus 6 pèlerins vu sur le chemin, la c'est par "paquet" de dix ☺ et qui viennent de toute l'Europe. Étrangement j'ai d'abord envie de partir car mon gîte est en plein dedans et puis beaucoup ne disent pas bonjour ni même un regard. J'ai été surpris. Et je me suis installé, Je suis parti faire la lessive, très important... dans une laverie automatique ou je croise Esther, une hollandaise avec qui je marcherai une semaine plus tard, elle aussi ne dit pas bonjour, holala 😉.
Je fais une très bonne rencontre a la laverie, Guylaine qui s'en occupe d'ailleurs. Elle me fera découvrir comme il fait bon vivre au pays Basque, le marché, les restaurants accueillants, l'Espagne qui est a deux pas. Et surtout les habitants qui sont très attachants.
Très bonne journée.